Connaissez-vous vos BDMs? Cette semaine: 5 questions à Marc-Antoine Kamel de NCL
by Catherine Maisonneuve
C’est à l’occasion de TMP Toronto que nous avons discuté avec Marc-Antoine Kamel, nommé Directeur national des ventes pour le Canada chez Norwegian Cruise Line en mars dernier, après avoir occupé le rôle de BDM pour le Québec, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick pendant près de cinq ans.
— Tu as changé de rôle en mars. Qu’est-ce que ça a changé dans ton quotidien ?
C’est un super beau défi. C’est sûr que j’ai commencé à un moment un peu étrange (Trump a annoncé les tarifs au même moment), mais la situation s’est grandement améliorée depuis. Dans mon quotidien, ce qui a changé, d’abord, c’est que je suis moins sur la route : je m’occupe maintenant de mon équipe et des comptes nationaux. C’est la première fois que quelqu’un de Montréal, quelqu’un de bilingue, occupe le poste de Directeur national pour le pays. Ça va faire du bien au Québec et aux francophones. Chez NCL, maintnant, on est trois au Québec, deux à Toronto et une personne dans l’Ouest. Donc, le Québec n’a jamais été aussi bien représenté chez Norwegian Cruise Line ! C’est vraiment le fun.
— Comment le segment des croisières a-t-il évolué ces dernières années selon toi?
Bizarrement, depuis la pandémie, les croisières sont plus populaires que jamais. Qui l’aurait cru !
Il y a quelques années à peine, au Québec, si on posait la question, la majorité des gens n’avaient jamais fait de croisière. Aujourd’hui, de plus en plus de mains se lèvent lorsqu’on demande « Qui a déjà fait une croisière ? ». On voit vraiment un engouement qu’on ne voyait pas avant.

— Qu’est-ce qui s’en vient pour NCL ?
On est sur une belle lancée : on lance un nouveau navire chaque année jusqu’en 2029, en commençant par le Luna. On s’en va aussi dans une nouvelle direction avec une coche de plus en termes de luxe : des espaces spacieux, raffinés, et entre 8 et 12 restaurants de spécialité par navire. Ce sera plus luxueux, plus exclusif, plus haut de gamme à chaque étape.
—Que dirais-tu à quelqu’un (comme moi) qui a le mal de mer et qui est réticent à faire des croisières?
(rires) J’ai entendu ça au moins mille fois ! J’ai été conseiller en voyages pendant dix ans, et chaque semaine, j’avais au moins une situation de ce genre à gérer. J’ai des témoignages de milliers de personnes qui ont finalement essayé la croisière et qui ont adoré. Les navires sont de plus en plus gros, la technologie a évolué, donc la croisière devient accessible à un plus grand nombre de personnes, même celles qui ont peur ou qui souffrent du mal de mer.
— Si tu as le pied marin, as-tu peur de l’avion ? Souvent c’est l’un ou l’autre…
Sais-tu quoi ? Moi, je trouve que la turbulence en avion est pire que le mouvement de houle sur un bateau… mais c’est personnel ! (rires)

