TMR Québec à Saint-Bartélémy: l’île francophone qui cherche à séduire les Québécois
by Catherine Maisonneuve
Cette semaine, la petite île de Saint-Barthélemy, ou St-Barth pour les intimes, accueillait un petit groupe de journalistes triés sur le volet le temps d’un voyage de presse exclusif. Parmi le groupe, une seule Canadienne et une seule francophone : moi. Et pourtant, mon itinéraire pour m’y rendre a été le plus simple du groupe, et j’étais la seule à parler la langue. Coup d’œil sur une île qui m’a charmée !
Pour se rendre à Saint-Barthélemy depuis le Québec, c’est assez facile, pourvu que les dates de voyage correspondent aux journées où Air Transat vole directement de Montréal vers Sint Maarten, le jeudi et le samedi.
Le vol direct de Transat part à 6 h 20 le matin pour une arrivée quatre heures plus tard à l’aéroport Princess Juliana. Une fois à Sint Maarten, le transfert vers Saint-Barthélemy est extrêmement facile depuis que l’aéroport SXM a inauguré un nouvel espace dédié aux correspondances. Une fois atterri, il suffit de suivre les indications vers « Connexion/Transferts » et le tour est joué : pas besoin de passer les douanes à Sint Maarten ni de sortir de l’aéroport. En cinq minutes, j’étais à la porte d’embarquement de mon deuxième vol vers Saint-Barthélemy, d’une durée de seulement dix minutes.
Mon conseil : ne prévoyez pas plus d’une heure et demie entre vos deux vols. Et si votre vol est en retard, il y a des départs toutes les trente minutes avec Winair, la seule compagnie aérienne commerciale qui relie les deux îles.

Novembre : le début de la (longue) saison touristique à St-Barth
Saint-Barthélemy est une île française dont la majorité des résidents sont originaires de France. Juste assez petite, on la traverse en une vingtaine de minutes de voiture seulement. Fait intéressant: on n’y retrouve qu’onze hôtels, dont trois en bord de mer. Parmi ceux-ci, le Manapany, appartenant au groupe hôtelier parisien B Signature Hotels & Resorts, qui nous invitait pour ce voyage de presse. L’hôtel venait d’ailleurs tout juste de rouvrir quelques jours plus tôt, le 30 octobre, pour la saison.
« Ce qui est bien ici, à St-Barth, c’est que la saison est très longue, plus longue que dans beaucoup d’autres îles des Caraïbes, m’a expliqué Kader Bendjeddah, directeur général du Manapany. L’île ne ferme que pendant deux mois, d’août à octobre. Nous retournons tous en France voir la famille ou prendre des vacances, mais certains restent : une fois qu’on vient à St-Barth, on ne veut plus repartir. »
Ce qui plaira, bien sûr, aux Québécois, c’est que la langue parlée partout sur l’île est le français, puisque 90 % des résidents sont d’origine française. De plus, le service y est impeccable : les hôtels et restaurants qui embauchent doivent héberger leurs employés, et de nombreux Français -qui n’ont pas besoin de visa pour y travailler- choisissent de s’y installer pour la qualité de vie. Les hôtels ont donc souvent le premier choix lorsqu’il s’agit de composer leur équipe.

Un hôtel écologique en bord de mer
Le Manapany, qui organisait le voyage, est certifié Green Key pour ses efforts en tourisme durable et a été récompensé par le guide Michelin avec une clé. Il propose 43 chambres et suites, toutes décorées pour refléter le style caribéen, mais avec un clin d’œil aux différents voyages du designer réputé François Champsaur au Mexique et dans les Antilles. On remarque les courtepointes d’inspiration mexicaine et les moulures des salles de bain, mais aussi le bois et les surprenants accents de couleur.
L’hôtel propose deux restaurants dont un de plage, ouvert uniquement le midi, un spa, un gymnase et un bar-lounge. Le petit-déjeuner, les transferts depuis l’aéroport de St-Barth ainsi que les cours quotidiens de yoga et de pilates sont inclus dans le tarif quotidien de la chambre.

Découvrir Saint-Barth
Gustavia, la capitale, est charmante avec ses boutiques de luxe, ses restaurants et ses cafés. Les nombreuses plages de Saint-Barth sont publiques et accessibles à tous. Bon à savoir : il n’y a qu’une seule route principale qui fait le tour de l’île en une vingtaine de minutes ; impossible donc de se perdre ! Tout est facile et rapide d’accès, une commodité que, personnellement, j’apprécie. J’aime avoir l’impression d’avoir “tout vu” avant de repartir, et ce n’est pas toujours possible sur une île trop vaste.
Si vous aimez la randonnée, il y a de nombreux sentiers, car l’île est vallonnée et ponctuée de montagnes. Sinon, le snorkeling y est formidable, grâce aux nombreuses barrières de corail. Les plages d’un côté de l’île sont parfaites pour le surf, avec de belles vagues, tandis que de l’autre côté, l’eau est calme et transparente.
On y mange aussi extrêmement bien : les chefs, les équipes de cuisine et même les produits proviennent directement de France. Toutes de bonnes raisons de la visiter ! Coup de coeur assuré.
Informations pratiques
Devise : euro
Langue parlée : français
Quand y aller : novembre est plus tranquille, puisque c’est le début de la saison, qui s’étend de novembre à août
Comment y aller : Air Transat vole directement de Montréal vers Sint Maarten deux fois par semaine ; Winair vole toutes les trente minutes vers St-Barth
Durée du voyage recommandée : cinq jours




